« Janus et les Samares »
Elles tombent et s’élèvent à la fois —
les samares, fruits ailés de l’érable,
tourbillonnent comme des pensées anciennes qui cherchent où renaître.
Dans cette toile, elles prennent corps,
devenant des personnages en métamorphose,
mi-humains, mi-végétaux, portés par le souffle du temps.
Comme Janus, elles regardent en deux directions :
l’une vers l’arbre-mémoire dont elles sont issues,
l’autre vers le sol inconnu où germera peut-être une vie nouvelle.
Elles sont des seuils, des messagères,
nées d’un mouvement de chute, traversées par l’espérance.
À la croisée de la diagonale,
elles chantent le cycle éternel :
mourir, pour mieux devenir.
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